Comme chacun le sait, en Thaïlande, il fait chaud et cela ne devrait pas nous surprendre et pourtant en sortant de l’aéroport j’ai été assommée par la chaleur. Je m’y attendais, mais ne pouvais pas imaginer à quel point cela me tomberait dessus. C’est un peu comme entrer dans un hammam avec tout de même un peu moins d’humidité. La fraîcheur du taxi fut la bienvenue, puis la douche froide à la maison des bambous également, malheureusement les suées reviennent vite !
Immédiatement dans le bain de la mission, le soir il faut déjà prendre la route pour découvrir les paysages que j’aurai tout le loisir d’apprendre à connaître pendant toute l’année de ma mission. Avec Véronique qui était chargée de la coordination des parrainages nord et Issan, nous prenons un bus qui mettra environ 12 heures pour nous mener à notre destination : Chiang Saen.
Chiang Saen est une petite ville située en bordure du fleuve non loin de Mae Sai ville frontière avec la Birmanie. Nous y passons trois jours, le temps de rencontrer la responsable du foyer ainsi que son équipe avec lesquelles je vais travailler, le directeur de l’école où je vais donner des cours d’anglais et bien sûr, les enfants. Le temps aussi de me donner sacrément envie d’apprendre le thaï pour pouvoir communiquer avec tout ce petit monde.
La fin de cette première semaine a été plus touristique, mais m’a permis de rencontrer deux autres bambous sur leur mission et de prendre auprès d’eux quelques conseils pour mes futurs cours. Cela a également été l’occasion de découvrir des paysages somptueux et de partager le premier repas chez des villageois qui nous ont reçus comme des rois. Quel bonheur aussi de trouver un peu la fraîcheur de la montagne.
Mais, il a fallu penser à redescendre sur terre pour rentrer vers Bangkok et cette fois-ci je ferai le trajet seule…
seule pour la première fois en Thaïlande. Sensation étrange et quelque peu inquiétante ! mais au final je m’en suis bien tirée !! heureusement que de nombreux thaïs parlent anglais !
Après cette semaine paradisiaque dans le nord de la Thaïlande, ont suivi trois semaines de vie à Bangkok, cité des Anges, capitale de la Thaïlande.
Quelle confusion dans cette ville où tout va à cent à l’heure, où les grands buildings jouxtent les petites masures, où les tuktuk affrontent les milliers de taxis et de motos qui circulent 24 heures sur 24 sur les grands axes !
Quel exercice épuisant de faire le moindre petit trajet à pied ! la pollution ambiante et la chaleur nous font préférer les transports en commun comme les santeos, les bus ou encore le métro aérien.
Tous les sens sont mis à l’épreuve ! dans le brouhaha permanent de la circulation, les étalages de toutes sortes, plus colorés les uns que les autres et les odeurs plus ou moins alléchantes des différents marchands, Bangkok est le paradis des accrocs du shopping. Tout pousse à la consommation, les nombreux centres commerciaux climatisés (dont certains s’élèvent sur 6 étages !) donnent le tournis, la publicité télévisuelle envahie même le métro aérien où l’on se retrouve vite à regarder ce petit écran sans y faire attention !
Heureusement pour moi, Bangkok, comme la plupart des grandes villes, a également plusieurs temples majestueux et des parcs de toute beauté qui sont comme des bulles d’oxygène et de quiétude dans toute cette agitation. Et quoi de mieux que quelques brasses dans une piscine au 11ème étage d’un building pour se délasser ! c’est là l’avantage des grandes villes, les divertissements y sont nombreux et l’on n’y manque pas de rencontrer d’autres expatriés (quoique ce dernier point n’est peut-être pas un avantage ; en tout cas, je ne le ressens pas encore comme cela !).
Immédiatement dans le bain de la mission, le soir il faut déjà prendre la route pour découvrir les paysages que j’aurai tout le loisir d’apprendre à connaître pendant toute l’année de ma mission. Avec Véronique qui était chargée de la coordination des parrainages nord et Issan, nous prenons un bus qui mettra environ 12 heures pour nous mener à notre destination : Chiang Saen.
Chiang Saen est une petite ville située en bordure du fleuve non loin de Mae Sai ville frontière avec la Birmanie. Nous y passons trois jours, le temps de rencontrer la responsable du foyer ainsi que son équipe avec lesquelles je vais travailler, le directeur de l’école où je vais donner des cours d’anglais et bien sûr, les enfants. Le temps aussi de me donner sacrément envie d’apprendre le thaï pour pouvoir communiquer avec tout ce petit monde.
La fin de cette première semaine a été plus touristique, mais m’a permis de rencontrer deux autres bambous sur leur mission et de prendre auprès d’eux quelques conseils pour mes futurs cours. Cela a également été l’occasion de découvrir des paysages somptueux et de partager le premier repas chez des villageois qui nous ont reçus comme des rois. Quel bonheur aussi de trouver un peu la fraîcheur de la montagne.
Mais, il a fallu penser à redescendre sur terre pour rentrer vers Bangkok et cette fois-ci je ferai le trajet seule…
seule pour la première fois en Thaïlande. Sensation étrange et quelque peu inquiétante ! mais au final je m’en suis bien tirée !! heureusement que de nombreux thaïs parlent anglais !
Après cette semaine paradisiaque dans le nord de la Thaïlande, ont suivi trois semaines de vie à Bangkok, cité des Anges, capitale de la Thaïlande.
Quelle confusion dans cette ville où tout va à cent à l’heure, où les grands buildings jouxtent les petites masures, où les tuktuk affrontent les milliers de taxis et de motos qui circulent 24 heures sur 24 sur les grands axes !
Quel exercice épuisant de faire le moindre petit trajet à pied ! la pollution ambiante et la chaleur nous font préférer les transports en commun comme les santeos, les bus ou encore le métro aérien.
Tous les sens sont mis à l’épreuve ! dans le brouhaha permanent de la circulation, les étalages de toutes sortes, plus colorés les uns que les autres et les odeurs plus ou moins alléchantes des différents marchands, Bangkok est le paradis des accrocs du shopping. Tout pousse à la consommation, les nombreux centres commerciaux climatisés (dont certains s’élèvent sur 6 étages !) donnent le tournis, la publicité télévisuelle envahie même le métro aérien où l’on se retrouve vite à regarder ce petit écran sans y faire attention !
Heureusement pour moi, Bangkok, comme la plupart des grandes villes, a également plusieurs temples majestueux et des parcs de toute beauté qui sont comme des bulles d’oxygène et de quiétude dans toute cette agitation. Et quoi de mieux que quelques brasses dans une piscine au 11ème étage d’un building pour se délasser ! c’est là l’avantage des grandes villes, les divertissements y sont nombreux et l’on n’y manque pas de rencontrer d’autres expatriés (quoique ce dernier point n’est peut-être pas un avantage ; en tout cas, je ne le ressens pas encore comme cela !).
Mais bien sûr, pendant ces trois semaines je n’ai pas fait que flâner, les matinées étaient consacrées à l’apprentissage du thaï en cours particulier de deux heures. Vous allez peut-être penser que cela ne fait pas beaucoup, mais détrompez-vous, c’est bien assez pour une journée! avec mes collègues bambous, nous ressortions de là exténués et la tête pleine d’un vocabulaire nouveau aux sonorités complètement différentes à assimiler pour le lendemain. C’est une sacrée gymnastique du cerveau que de réfléchir avec trois langues ! car évidemment les cours ne sont pas en français/thaï, mais en anglais. Alors lorsque l’on est pas vraiment une pro en anglais, c’est d’autant plus compliqué !!
Tout ce temps à Bangkok a été plein de paradoxes. J’ai eu l’impression que le temps tirait en longueur et que le jour de mon départ pour la mission n’arriverait jamais et en même temps, j’ai eu le sentiment que cela a été très (ou peut-être trop) court.
Mais le jour du départ a fini par arriver et là, j’ai été tiraillée d’un côté par l’appréhension de partir seule sur ma mission avec mon tout petit bagage de vocabulaire thaï que je ne maîtrise pas encore et l’envie de rester avec les autres Bambous à Bangkok et de l’autre côté par le désir de revoir tous les enfants et d’apprendre à les connaître et d’arriver enfin dans le vif du sujet.
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